Le film a de nouveau remporté un succés, en fin de séance il a été applaudi.
Même si l'action se met progressivement en place pendant presqu'une demi-heure. Après le premier combat de femmes au sabre nous rentrons dans l'histoire.
C'e film marque le renouveau du genre wu xia pian (film traditionnel de combat de sabre par des moines soldats donc avec une dimension spirituelle tirée de la culture chinoise del'infleunce du taoïsme et du bouddhisme); un genre que les studios de Hong Kong de la République chinoise avait développé dans les année 60 à l'insu de l'occident. La chorégraphie des combats est réglée ici par un maître du genre qui a aussi travaillé sur Matrix. mais elle est aussi servie par une belle mise en scène de Ang Lee et par un accompagnement musical tout aussi excellent.
Même si l'action se met progressivement en place pendant presqu'une demi-heure. Après le premier combat de femmes au sabre nous rentrons dans l'histoire.
C'e film marque le renouveau du genre wu xia pian (film traditionnel de combat de sabre par des moines soldats donc avec une dimension spirituelle tirée de la culture chinoise del'infleunce du taoïsme et du bouddhisme); un genre que les studios de Hong Kong de la République chinoise avait développé dans les année 60 à l'insu de l'occident. La chorégraphie des combats est réglée ici par un maître du genre qui a aussi travaillé sur Matrix. mais elle est aussi servie par une belle mise en scène de Ang Lee et par un accompagnement musical tout aussi excellent.
On peut aimer ce film en raison de registre assez différents et contrastés, mais aussi au chassé croisé de deux couples qui en compose un troisième.
C'est donc une très belle histoire sentimentale autour de trois couples. Questions : lesquels et parmi eux quel est le couple central de l'histoire ? (réponse à notre prochaine séance). Avec des registres très différents : comique, ironique, tragique. Il y a aussi du picaresque dans l'épisode de l'auberge avec les bandits qui correspond à une partie de la littérature chinoise (par exemple le grand roman "Au bord de l'eau"). Enfin une dernière séquence dans un registre tragique très théâtralisé au moment de la mort du moine soldat Li Mu Bai. Il y a comme une précipitation progressive de la dramaturgie vers cette fin tragique qui je trouve à des accents shakespeariens.
Nous avons souligné en introduction de la séance que malgré son aspect asiatique le film est marqué par une facture très occidentale. Ang lee, le réalisateur qui vient de Taiwan, est en fait de culture américaine. Nous avons pu le vérifier. L'attaque du convoi dans le désert est digne d'un western de John Ford par exemple.
En introduction de la séance j'ai dû céder le micro plusieurs fois. Après que nous ayons fait une tentative d'explication sur ce qu'est une métaphore au cinéma, André Lebot nous a passé un extrait audio de circonstance : d'un dialogue d'Audiart où il est question de métaphore.
Nous y sommes revenu à propos du dernier plan gelé dans les airs de l'envol de Billy Elliot adulte dans sa chorégraphie du lac des cygnes, un plan qui résonne avec son envol au début du film quand enfant il saute sur son lit au rythme de la musique des disques de son frères. Mais aussi avec celui des mineurs dans l'ascenceur qui à contre sens les amènenent eux dans les profondeurs dans la terre. Enfin qui résonne avec la séquence de bataille de pelochon dans la chambre de Debbie, en raison des motifs des cygnes sur la tapisserie et des plumes qui volent et en raison cette fois des plumes en gros plan sur les jambes de Billy majestueux dans les airs. Une manière de s'extraire de son contexte social, mais en même temps de dire tout ce qu'il doit à ce contexte qui lui permet cet envol.
Et nous reviendrons aussi dans notre prochaine séance sur ce que peut signifier le vol dans les airs des différents personnages, suivant les séquences de "Tigre et dragon". Par exemple le premier combat des deux femmes sur les toits est très différents de leur dernier combat dans la cour intérieure. Mais aussi le vol dans les airs dans les séquence des bambous a une autre signification, que je délierait plan plan la prochaine fois.
C'est donc une très belle histoire sentimentale autour de trois couples. Questions : lesquels et parmi eux quel est le couple central de l'histoire ? (réponse à notre prochaine séance). Avec des registres très différents : comique, ironique, tragique. Il y a aussi du picaresque dans l'épisode de l'auberge avec les bandits qui correspond à une partie de la littérature chinoise (par exemple le grand roman "Au bord de l'eau"). Enfin une dernière séquence dans un registre tragique très théâtralisé au moment de la mort du moine soldat Li Mu Bai. Il y a comme une précipitation progressive de la dramaturgie vers cette fin tragique qui je trouve à des accents shakespeariens.
Nous avons souligné en introduction de la séance que malgré son aspect asiatique le film est marqué par une facture très occidentale. Ang lee, le réalisateur qui vient de Taiwan, est en fait de culture américaine. Nous avons pu le vérifier. L'attaque du convoi dans le désert est digne d'un western de John Ford par exemple.
En introduction de la séance j'ai dû céder le micro plusieurs fois. Après que nous ayons fait une tentative d'explication sur ce qu'est une métaphore au cinéma, André Lebot nous a passé un extrait audio de circonstance : d'un dialogue d'Audiart où il est question de métaphore.
Nous y sommes revenu à propos du dernier plan gelé dans les airs de l'envol de Billy Elliot adulte dans sa chorégraphie du lac des cygnes, un plan qui résonne avec son envol au début du film quand enfant il saute sur son lit au rythme de la musique des disques de son frères. Mais aussi avec celui des mineurs dans l'ascenceur qui à contre sens les amènenent eux dans les profondeurs dans la terre. Enfin qui résonne avec la séquence de bataille de pelochon dans la chambre de Debbie, en raison des motifs des cygnes sur la tapisserie et des plumes qui volent et en raison cette fois des plumes en gros plan sur les jambes de Billy majestueux dans les airs. Une manière de s'extraire de son contexte social, mais en même temps de dire tout ce qu'il doit à ce contexte qui lui permet cet envol.
Et nous reviendrons aussi dans notre prochaine séance sur ce que peut signifier le vol dans les airs des différents personnages, suivant les séquences de "Tigre et dragon". Par exemple le premier combat des deux femmes sur les toits est très différents de leur dernier combat dans la cour intérieure. Mais aussi le vol dans les airs dans les séquence des bambous a une autre signification, que je délierait plan plan la prochaine fois.
Notons que cette séquence des bambous est un clin d'oeil à un autre film chinois des années 70 : "A touch of Zen". Qui sera de nouveau reprise dans un film plus récent "Le secret des poignards volant" après "Tigre et dragon". Avec la même actrice Zang zi yi qui joue la jeune fille.
Tout ne signifie pas dans un film. D'autre part nous donnons aux images du sens en fonction de notre propre histoire.
Synopsis
Dans la Chine du XIXème siècle, Li Mu Bai, virtuose des arts martiaux, possède une épée légère, rapide et magique nommée "Destinée". Elle est l'objet de nombreuses convoitises.Las des combats, Li Mu Bai décide de confier "Destinée" à une excellente guerrière, Yu Shu Lien, à qui il n'ose pas avouer son amour. Celle-ci doit remettre la fameuse épée au seigneur Té, mais une fois la nuit tombée un habile voleur parvient à la lui dérober.A la résidence du seigneur Té, Shu Lien fait la connaissance de Jen, la fille du gouverneur Yu, qui a été promise à un homme qu'elle n'aime point et ferait tout pour mener une vie aussi libre que Shu Lien. Mais l'apparente candeur de Jen cache un sinistre secret ; elle travaille de concert avec la terrible Jade "La Hyène" et n'est autre que l'auteur du vol de "Destinée". Li et Shu Lien partent alors à la poursuite de Jen pour récupérer l'épée aux vertus magiques.
Réalisé par Ang Lee
Avec Chang Chen, Zhang Ziyi, Michelle Yeoh
Film américain, chinois, hong-kongais, taïwanais.
Genre : Aventure
Durée : 1h 59min.
sortie : 04 Octobre 2000
Le tigre cannois et le dragon de Deauville
Tigre et dragon faisait partie de sélection Officielle (hors compétition) du festival de Cannes 2000. Le film a été présenté en avant-première au Festival de Deauville 2000, dans le cadre d'un hommage à Chow Yun-Fat.
Michelle Yeoh (Shu Lien)
Partenaire de Pierce Brosnan dans Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode, 1997), Michelle Yeoh est une immense vedette dans toute l'Asie, et plus particulièrement dans son pays d'origine, la Malaisie. Elle a notamment tourné sous aux côtés de Jackie Chan dans Police story III (1992) et Police story IV (1993).
Chow Yun Fat (Li Mu Bai)
L'un des acteurs les plus populaires du cinéma asiatique.Chow Yun-Fat a joué sous la direction de Tsui Hark (Full Contact, Love & Death in Saigon) et de John Woo (The Killer, A Toute Epreuve). Il apparaît également dans City on Fire de Ringo Lam.Il a également tourné dans quelques films américains : Le Corrupteur de James Foley, Un Tueur pour Cible d'Antoine Fuqua et Anna et le roi d'Andy Tennant.
Un maître à l'oeuvre
Yuen Wo Ping a coordonné les combats de Tigre et dragon. Son travail avec Andy et Larry Wachowski sur Matrix a révélé cet homme de spectacle complet (réalisateur, cascadeur), qui a notamment participé à Il était une fois en Chine de Tsui Hark (1994).Yuen Wo Ping a réalisé plus de trente longs métrages, dont certains (Snake in the eagle's shadow en 1978 et Fist of legend en 1994) sont considérés comme des classiques du genre.Ang Lee reconnaît que sa collaboration avec Yuen Wo Ping lui a "fait découvrir une forme de mise en scène épurée où les images et le montage adoptent des rythmes dansés et musicaux".
Ang Lee, réalisateur
Découvert avec Garçon d'honneur (1993), ce cinéaste taiwanais a connu le succès avec Salé, sucré (1994) et son adaptation de Jane Austin, Raisons et sentiments (1995). En 1997, il a réalisé Ice Storm.Deux de ses films sont encore inédits en France : le premier, Pushing hands (1992) et Ride with the devil (1999), qui précède Tigre et dragon.
Un parfum de tradition
Tigre et dragon est adapté d'un roman populaire chinois de Du Lu Wang, représentatif du genre «wuxia», qui loue les exploits des héros des arts martiaux. Ce genre a notamment inspiré King Hu (Touch of zen, 1972).
Les intentions de Ang Lee
« Mon équipe et moi avons choisi le genre le plus populiste, sinon le plus populaire, de l'histoire du cinéma : le film d'arts martiaux de Hong Kong, pour narrer cette histoire. Nous l'avons utilisé de façon aussi instrumentale, pour explorer l'héritage culturel traditionnel de la Chine. Nous l'avons réinvesti et marié à la forme d'art la plus élevée, la plus secrète : les arts martiaux que les grandes écoles taoïstes d'initiation au combat et à la réflexion transmettent de génération en génération.
Dans la Chine du XIXème siècle, Li Mu Bai, virtuose des arts martiaux, possède une épée légère, rapide et magique nommée "Destinée". Elle est l'objet de nombreuses convoitises.Las des combats, Li Mu Bai décide de confier "Destinée" à une excellente guerrière, Yu Shu Lien, à qui il n'ose pas avouer son amour. Celle-ci doit remettre la fameuse épée au seigneur Té, mais une fois la nuit tombée un habile voleur parvient à la lui dérober.A la résidence du seigneur Té, Shu Lien fait la connaissance de Jen, la fille du gouverneur Yu, qui a été promise à un homme qu'elle n'aime point et ferait tout pour mener une vie aussi libre que Shu Lien. Mais l'apparente candeur de Jen cache un sinistre secret ; elle travaille de concert avec la terrible Jade "La Hyène" et n'est autre que l'auteur du vol de "Destinée". Li et Shu Lien partent alors à la poursuite de Jen pour récupérer l'épée aux vertus magiques.
Réalisé par Ang Lee
Avec Chang Chen, Zhang Ziyi, Michelle Yeoh
Film américain, chinois, hong-kongais, taïwanais.
Genre : Aventure
Durée : 1h 59min.
sortie : 04 Octobre 2000
Le tigre cannois et le dragon de Deauville
Tigre et dragon faisait partie de sélection Officielle (hors compétition) du festival de Cannes 2000. Le film a été présenté en avant-première au Festival de Deauville 2000, dans le cadre d'un hommage à Chow Yun-Fat.
Michelle Yeoh (Shu Lien)
Partenaire de Pierce Brosnan dans Demain ne meurt jamais (Roger Spottiswoode, 1997), Michelle Yeoh est une immense vedette dans toute l'Asie, et plus particulièrement dans son pays d'origine, la Malaisie. Elle a notamment tourné sous aux côtés de Jackie Chan dans Police story III (1992) et Police story IV (1993).
Chow Yun Fat (Li Mu Bai)
L'un des acteurs les plus populaires du cinéma asiatique.Chow Yun-Fat a joué sous la direction de Tsui Hark (Full Contact, Love & Death in Saigon) et de John Woo (The Killer, A Toute Epreuve). Il apparaît également dans City on Fire de Ringo Lam.Il a également tourné dans quelques films américains : Le Corrupteur de James Foley, Un Tueur pour Cible d'Antoine Fuqua et Anna et le roi d'Andy Tennant.
Un maître à l'oeuvre
Yuen Wo Ping a coordonné les combats de Tigre et dragon. Son travail avec Andy et Larry Wachowski sur Matrix a révélé cet homme de spectacle complet (réalisateur, cascadeur), qui a notamment participé à Il était une fois en Chine de Tsui Hark (1994).Yuen Wo Ping a réalisé plus de trente longs métrages, dont certains (Snake in the eagle's shadow en 1978 et Fist of legend en 1994) sont considérés comme des classiques du genre.Ang Lee reconnaît que sa collaboration avec Yuen Wo Ping lui a "fait découvrir une forme de mise en scène épurée où les images et le montage adoptent des rythmes dansés et musicaux".
Ang Lee, réalisateur
Découvert avec Garçon d'honneur (1993), ce cinéaste taiwanais a connu le succès avec Salé, sucré (1994) et son adaptation de Jane Austin, Raisons et sentiments (1995). En 1997, il a réalisé Ice Storm.Deux de ses films sont encore inédits en France : le premier, Pushing hands (1992) et Ride with the devil (1999), qui précède Tigre et dragon.
Un parfum de tradition
Tigre et dragon est adapté d'un roman populaire chinois de Du Lu Wang, représentatif du genre «wuxia», qui loue les exploits des héros des arts martiaux. Ce genre a notamment inspiré King Hu (Touch of zen, 1972).
Les intentions de Ang Lee
« Mon équipe et moi avons choisi le genre le plus populiste, sinon le plus populaire, de l'histoire du cinéma : le film d'arts martiaux de Hong Kong, pour narrer cette histoire. Nous l'avons utilisé de façon aussi instrumentale, pour explorer l'héritage culturel traditionnel de la Chine. Nous l'avons réinvesti et marié à la forme d'art la plus élevée, la plus secrète : les arts martiaux que les grandes écoles taoïstes d'initiation au combat et à la réflexion transmettent de génération en génération.
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