Partenaires du ciné-club

- Le restaurant social
- Le réseau d'échanges réciproques de savoir (troc 44)
- Makiz'art
- La sagesse de l'image

Historique 2008-2009

André Lebot, directeur du restaurant social Pierre Landais a sollicité en mars 2008, le Réseau d'échanges de savoir, pour faire des activités en direction des usagers du restaurant social.

Pour l'animation de séances autour du cinéma nous avons décidé d'un partenariat entre le restaurant, le Réseau d'échanges et La Sagesse de l'image que j'anime - et qui est aussi membre du Réseau d'échange. L'activité devait être ponctuelle mais nous ne lui avons pas fixé d'échéances.

Prendre ses marques, inscrire l'activité dans la longueur

Les premières séances, étant donné la spécificité du lieu n'étaient pas évidentes. Beaucoup de frustations, qui tiennent au fait que le lieu n'est pas une salle de projection, et que les usagers y viennent d'abord manger. Avec des activités qui se chevauchaient, l'informatique, le chant.. etc.. en plus du repas.

Avec les encouragements de André lebot et de Katy Brillanceau, la conseillère économie sociale du restaurant, nous avons tenu malgré ces moments difficiles de démarrage. L'activité a trouvé un rythme et s'est installée dans la durée. Ce qui au départ n'était pas prévu.

Professionnalisation de l'activité
Nous avons fait 16 séances en bénévole. . Dés lors que le souhait de la direction du restaurant était d'inscrire l'activité dans la régularité et sur le long terme, l'activité devenait un travail que nous ne pouvions poursuivre sans rémunération. . Ce travail d'accompagnement à l'animation est riche. En revanche il requiert un temps considérable.

Nous sommes entrés dans une phase professionnelle avec les huit dernières séances du ciné-club à partir d'octobre 2008 . Nous avons déposé une demande de fiancement sur la base d'un projet élargi d'activités autour de l'image. Auprés de Nantes Métropole et du service culturel de la ville de Nantes.

Accompagnement du public à l'auto-animation

Nous avons fait ces 8 autres séances jusqu'à la fin de l'année 2008, avec un principe nouveau : celui d'acompagner les usagers et des invités extérieurs, à venir proposer un film et animer eux-mêmes la séance. Cette auto-animation est très intéressante. Elle demande deux fois plus de temps environ, qu'une animation directe.

Ce fut le cas des séances sur les films Adieu Cuba animée par Jason et Clémentine. Le jour où la Terre s'arreta, animée par Sébastien, V comme vendetta, animée par Benjamin, tous usagers du restaurant. La séance de Walk the line sur Johnny Cash, même si nous n'avons pu aller au bout d'une animation plus large, a sollicité une collaboration avec Philippe, un usager spécialiste de musique rock. Utile en ceci qu'elle permet de voir que des initiatives peuvent être prise par des personnes qui quelquefois ont des difficultés à les tenir. La nécessité pour nous d'un accompagnement à l'animation, à l'activité, au projet a emergé de ce type de rapport. Un accompagnement culturel et social.

Par ailleurs Tonja du Réseau d'échanges de savoir est venu présenter "Azur et azmar", une séance à laquelle nous avons voulu associer Rolland un autre jeune peintre, usager du restaurant.

Croisements

Elisabeth Quémeneur dans une participation généreuse, à plusieurs reprises est venu chanter en introduction et en rapport avec les films, en langage mandingue, arabe etc.. . Même si Elisabeth est venue amicalement proposer sa collaboration il se trouve qu'elle fait aussi partie du Réseau d'échange de savoir.

Nous nous sommes aussi rapprochés de l'atelier informatique du restraurant social animé par Betty Laurent. Parce qu'une demande de création de blog, à partir d'images et de textes était exprimée par certains usagers. Elle demande sans doute du matériel, une pièce à part, et un financement complémentaire. Nous avons aussi essayé de voir avec Betty Laurent et Thierry Foret - qui s'occuppe lui au restaurant d'un accompagnement corporel selon la méthode Feldenkrais - comment nous pourrions croiser nos interventions. Dans l'idée que les mots, les images et le corps sont des dimensions d'un même sujet humain. Pour l'instant, nous nous sommes reconcentrés sur nos activités. Mais ces initiatives sont sans doute à poursuivre, si émerge la possibilité d'accompagner telle ou telle personne ou groupe dans une réalisation.

Les objectifs, l'axe de travail

Enfin nous avons terminé en mettant la barre un peu plus haut. Par un documentaire d'art, avec la collaboration de plusieurs personnes du réseau d'échanges de savoir, Yvon, Jeanne, Marie-Annick. D'un professeur de cinéma de la fac, Michel, responsable d'un département audiovisuel. De Anne-Marie, artiste plasticienne venue spécialement d'Angers. Suivi d'un débat assez large avec des usagers et Betty la formatrice de l'atelier informatique du restaurant, sur le film "les offrandes d'Alfred Manessier".


Nous citons tous ces noms pour mettre en évidence l'axe sur lesquel nous travaillons : lutter contre la relégation culturelle, économique, psychologique, sociale - par le mixage, le croisement de personnes ou structures d'origines différentes.


Un nouveau projet : du cinéma pour la solidarité"
En prenant cet axe nous avons eu l'idée d'élargir le projet. L'association Makiz'art, qui est venu présenter le premier long métrage franco-sénégalais qu'elle a produit et dont elle a soutenu la réalisation.
A partir de cette expérience La sagesse de L'image qui porte le ciné-club et Makiz'art ont décidé de s'associer pour tourner des programmes de court-métrages sur plusieurs lieux dont le restaurant Pierre Landais. Dans un projet élargi : "Du cinéma pour la solidarité". (voir ici                 http://ducinemapourlasolidarite.blogspot.fr/ )
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