Ce n'est qu'un début continuons le débat (séance "Carnets de voyage")

Ce n'est qu'un début continuons le.... débat..... :lol
Je réponds au commentaire suivant de Claudine (à propos de notre séance posté sur le site "On va sortir")

""Tu as parlé de vision christique, Marylène a dit qu'il fallait qu'elle revoit son CHE dans le texte,je crois que nous sommes tous restés dans une grande interrogation!!!!!!!!!!!! je salue l'ironie du sort,qui du coup fait lien par anticipation et résumé, quand André a dit hors sujet, avant la projection "là ou il y a 1 volonté il y a 1 chemin" en ce qui me concerne je retiens le chemin et la volonté qui lui correspondent malgré tout (au CHE of course) et même à André """"

Voici un paradoxe : Celui des actes et de la conscience.

Plutôt que d'être volontariste comme André (" là ou il y a 1 volonté il y a 1 chemin") ou le Che Guevara : "You must be the change you want to see in the world" Mahatma Gandhi.

Une autre façon d'appréhender le devenir par soi-même, plutôt que par le monde. Ce qui ne remet en cause le fait que ce changement se fasse au contact des autres. La pierre de touche étant la violence, les armes.

Une phrase d'une bouddhiste tibétaine (Pema Chödrön) sur son chapitre "abandonne tout espoir de fruits" : Tant que nous voulons le changement, nous ne changeons pas, parce que nous fuyons ce que nous sommes". Mais là elle-même enjoint d'autant plus pourtant de mettre en corrélation sa conscience et ses actes. :b

Une autre phrase d'une ourse solaire (de toi) qui selon moi la rejoints - : "ce qui compte c'est la prise de conscience qui ne doit pas être militante mais consciente". :b

Une autre formule d'un gardienne de tortue (Elisabel) que tu as rencontrée et avec laquelle tu es à mon avis assez proche : préférer l'ouverture à la transformation (de mémoire). :b Enfin de

Enfin : quand j'écris à Thierry Kruger à propose de la projection d e son film au resraurant social je finis par une simple phrase : "ce n'est qu'un début" . Entre parenthèse "../..continuons le combat". :lol Il me réponds du tac au tac dans le génie de la profusion de ses pensée il me réponds : "Merci, l'image est un véhicule pour le combat, mais un combat de paix, par le sens et l'humanisme"!! :b

Conscience et acte notre paradoxe à soutenir par nos contacts dans un monde en voie de disparition." Un peu moins de communication, un peu plus de liens..... " . (Emission de Guillaume Durant de cette semaine à propos des nouveaux moyens de communication dont le téléphone portable et les emails condensés dans la même machine l'I-phone).Cependant que je crois nécessaire aussi de garder séparer la réalité et la fiction. Mais de tenir les deux bouts de l'espérance, du merveilleux et la démystification, la déconstruction nécessaire de nos mythes actuels.

Cela demande sans doute un peu d'approfondissement. Par exemple : Ce n’est pas la volonté ou qui trace un chemin mais le contact avec les autres. Comme on le voit dans le film. raison pour laquelle j'ai dit dans notre débat que Guevara avait déjà cette ouverture et que c'est dans le contacts aux autres dans ses voyages qu'elle s'est développée. Peut-être que son isolement dans les responsabilités lors de la révolution castriste, ou bien dans sa guérilla dans les forets de Bolivie l'ont amené à se refermer. L'enjeu étant de maintenir l'ouverture ouverte et de la nourrir par le contact. Je suis frappé par les phénomènes de fascisation des mouvements révolutionnaires. La clandestinité est rarement favorable (sauf par nécessité). parce qu'elle sépare du reste du monde.

Donc c'est différent : plutôt que l'action SUR le monde, l'action AVEC le monde (ce que montre le film d'une certaine manière). Ce qui ne remet en cause le fait que ce changement se fasse au contact des autres. Il y a donc un point de bascule dans le film. Plutôt que l'énoncé : je suis devenu un autre Je, (qui pour moi est une formule de l’idéalisme et de son aliénation, préférer : je suis devenu avec "les autres", ce que je suis au fond. Ce qui n'empêche pas de rouler à moto et d'aimer les femmes, au contraire. Non ?! :red ;)

Alain