Débats sur "Gainsbourg" de Joann Sfar

25 Mars 2011 - 20:06:17

Merci pour la sortie et désolée d'être partie sans dire au revoir mais j'étais pressée.
Sinon j'ai beaucoup aimé le film même si selon moi il y a certaines critiques à y apporter.

Alain  25 Mars 2011 - 22:34:49

Ah ben fallait rester pour ces critiques. Car effectivement un peu de contestation a manqué.

Anne-Marie 26 Mars 2011 - 07:32:35

Un grand merci à Alain, un grand merci à André —qui a suggéré que les hommes vieillissaient mieux que les femmes,,,le charme des tempes grisonnantes,,,certes,,,
Ni chiennes de garde, ni panthères grises mes sœurs revendiquons la luminosité du poids de la vie et la beauté du passage du temps.
Un bel exemple Mylène Demongeot et Jane Birkin -tiens donc, dans le film « si tu meurs je te tue » de Hiner Saleem.
La discussion portait sur Gainsbourg et les belles femmes, et l’image de soi.
Bises à tous


Anne-Marie, 26 Mars 2011 - 07:54:22

C’est vrai que je n’ai pas très envie d’être dans la contestation, ce doit être l’humeur du jour,,, car j’ai vraiment beaucoup aimé l’interprétation de Eric Elmosnino ,la bande son, la séquence avec Laetitia Casta…le petit Lucien…
A bientôt
annemarie

Alain, 26 Mars 2011 - 09:55:59

Moi je suis resté à l'extérieur du film. Je l'ai trouvé superficiel. Quoique sympathique. Je me posé donc la question du superficiel (et des arts superficiels "mineurs" comme la chanson et la bande dessinée. Je trouve que ça bien avec la technique de l'aquarelle : quelque chose qui se fait vite et dans un coup de génie.

"Nez en moins" l'interprétation de Elmosnino est le résultat d'une lente intégration du personnage de Gainsbourg (un an d'approche lente). Derrière le superficiel (celui du Haïku par exemple) il y a la trajectoire de plusieurs années.

Mais le film est trop tourbillon pour approcher cette maturation, manque de focalisation sur un sujet. On papillonne. Pfff c'est le printemps

De bons moments donc mais que je ne vois pas se relier entre eux. Les origines sont sensées les relier, le rapport à la famille juive (dont on entend jamais parler à propos de Gainsbourg. Mais le sentiment que j'ai est que Joann Sfar s'est beaucoup projeté dans son personnage. Que cet horizon familial en demi-teinte traduis sa propre interrogation vis à vis de ses propres origines : quelque chose de pas très opérant mais qu'on ne peut mettre définitivement de côté. (Ses bédés sur Jules Pascin et Marc Chagall. Son Chat du rabin). Je vois ces personnages comme des masques à partir desquels on donne une vision de la vie. On ne peut les prendre au sérieux. Dans ce sens oui le film est réussi. Si on ne prend pas son personnage de Gainsbourg à la lettre.

Le problème est que son modèle a du poids dans nos esprits notre mémoire. Comment dés lors en faire un personnage à part entière détaché du vrai Gainsbourg, en faire un personnage de fiction ? C'est un peu comme si "on avait tété" dans la 4ième dimension un monde parallèle.
Les personnages de la grande gueule et de l’autre marionnette fantastique, du malin génie, vont dans ce sens.

Ce qui me plait cependant c'est que les gens du débat aient apprécié le film et qu'il y ait eu plus de distribution de mélange de paroles entre les ovésiens et les habitué du "Landais".

Je n’ai pas voulu cette fois porter mon rôle d'animateur je suis resté assis je n'ai pas passé le micro, est-ce que ça a des vertus, celle de débrider la parole par exemple même si ça part dans tous les sens ?
Ouf cette question je le sens appelle des réponses de normands !!
Alain

Claude, 26 Mars 2011 - 10:24:36

A travers ce que tu écris Alain, je comprends mieux pourquoi je faisais absolument le lien avec le film de Birkin (à la tv il n'y a pas longtemps): parce qu'il fait la balance du côté liens profonds entre eux , (ne se sont quittés que 15 jours en une dizaine d'années), vie quotidienne avec les enfants, les éclats de rire, les animaux, la belle famille, dans la campagne anglaise et française....et quasi qu'avec des images vraies de camescope familial.
Ce film montre bien l'exercice d'équilibriste de la biographie au cinéma, le parti pris du conte rendant ici le truc acceptable mais je n'apprends rien sur G, certains aspects me gênent (le perso de Jane) mais j'apprécie la construction du film, en fait donc l'art de Svar.
J'ai bien apprécié aussi la parole, même un peu "mélangée", du débat.

Michèle, 26 Mars 2011 - 11:10:26

Alain,
je viens de voir ton commentaire, je ne te suis pas dans ta critique. Tu est trop sévère... je trouve.
Mais bien sûr que c'est un film superficiel, il est bâti ainsi ; il n'a pas d'autre ambition.
Ce n'est pas un film sur Gainsbourg, c'est la projection d'un admirateur. Une vision subjective; on n'apprend rien mis à part qu'un admirateur ; un " fan" se projette dans le personnage qu'il admire. Y met tout ce qu'il veut, tout ce qui le tourmente ou le réjouit avec des fragments de vie, forcément imaginés, de celui qu'il vénère et dont il admire l'oeuvre. Sous-jacent, j'y ai vu le désespoir profond : faire semblant d'aimer la vie avec toutes les casseroles trimballées. Les masques posés qui se cassent la gueule et le besoin de béquilles : alcool, chocolat, sexe, etc..Admirer un autre que soi et s'y noyer.... Peu importe, pourvu que cela fasse un peu de bien éphémère ! C'est ça le film, se parler en faisant croire qu'on parle à, et de quelqu'un d'autre. En fait, il n'est pas si superficiel que ça. Il est aussi léger, brouillon et grave que l'était Gainsbourg avec ses masques, ses folies et son mal-être.

Michèle
PS : avec Anne-Marie et toutes les autres je revendique la luminosité du poids de la vie et la beauté du temps qui passe.

Alain, 26 Mars 2011 - 11:35:58

Sujet : Ouvrir sa gueule.

C'était la question de Yannick : "je n'ai pas compris cette marionnette de grosse tête". Alors je lui aui renvoyé la balle. Mais au fond personne n'a dit ce que cette métaphore ouverte (et de la grande gueule) pouvait signifier.
Merci à lui dan sa fausse et vraie candeur. (et d'avoir l'accent sur la séquence où Gainsbourg vient faire une animation musicale et dansante auprès d'enfant orphelins de la Shoa (beau passage qui donne à voir que sous la joie des peuples il y a de profondes mélancolies, de celle qui les pousse à passer par dessus le bastingage ou à en massacrer d'autres peut-être).

J'ai senti chère Océane, chère Agataha, vos frémissements quand un monsieur nous a fait son numéro de charme de façon misogyne. Nous ne sommes pas révoltés contre des paroles éculées.. Enfin si intérieurement.

Tout à fait d'accord avec Agataha et toi chère conteuse, sur le fait de voir de très belles femmes à des âges avancés. C'est réjouissant d'apercevoir à travers les rides, l'éclat des yeux, la malice, les soins qu'elles s'accordent, des marques de féminité. Puissante la féminité, des ailes de papillons plus légères et virtuoses, inventives que le plomb des stéréotypes. (Belle danse du personnage de Bardot), Nous ne bouderons pas non plus notre plaisir devant les belle formes de Casta, derrière ses voiles, que nous soyons homme ou femme..

Pour changer de sujet : il y en un de stéréotype qu'il est urgent de dégommer : la toute puissance de la science et de la technique, et le fait qu'une minorité d'humains serait plus responsables que l'ensemble des humains réunis quel que soit leur culture et leur savoir (Ça se déploie dans les médias à longueur de journée). Ce à quoi on assiste c'est au contraire spectacle de l'immaturité des hommes "des responsables". Il est temps de se révolter de L'OUVRIR (comme Gainsbourg l'a ouvert à sa manière subversive de dandy), mais d'une façon à faire du collectif, de la décision. Les gens n'ont pas être ignorés ou éduqués, mais écoutés, entendus.

Quelquefois il faut du temps pour l'ouvrir, du temps pour faire un débat, le temps que ça explose. La mèche est allumée.

Les grecs, ces sages auquel notre logo de chouette (de La Sagesse de l'image) fait référence, l'avaient bien vu à travers leur terme de "Kairos" : le moment favorable. La faveur des choses, qui évite envers contre tous les arguments qu'un peuple soit massacré.Ou bien comme en Syrie cela part de la révolte de femmes, pour s'étendre à toute une population. La logique interne plus forte que la grosse tête encombrante (autre sens possible de notre métaphore première.

Alain

Anne-Marie, 26 Mars 2011 - 12:16:58

Ma réponse ambivalente -eh oui je suis née en octobre !-ne portera pas sur le passage du micro mais sur le superficiel ..opposé …à quoi d’ailleurs ?
Si on considère cet axe là le film est inégal car je trouve que la performance d’acteur d’Eric E. est le contraire du superficiel—peut-être parce qu’elle correspond à mon propre portrait de Gainsbourg—alors que les représentations de Jane Birkin et celle de France Gall sans doute parce qu’elles sont assez éloignées des miennes, je ne les trouve pas justes.
Mais ma propre vision elle s’est constituée comment ?? à travers les médias, les chansons, les prises de positions politiques ou sociétales….plus mon grain de sel !!?!

Je me suis demandé pourquoi « vie héroïque » ?

Les oreilles en feuilles de chou quelle cruauté quand s’inscrivent dans le réel ces paroles de mère.

Une feuille de blog en perspective ?

annemarie

Anne-Marie , 26 Mars 2011 - 12:32:49

Cher Alain mon message est décalé, tant pis ce n'est pas la première fois, la densité de ton texte incite aux contournements

Alain, 26 Mars 2011 - 13:39:11

Cela aurait été dommage qu'il ne le soit, décalé ton fromage. Et que tu n'ouvres ton large bec..
Si nous regardons des films burlesques du début du cinéma, nous sommes émerveillés de leur message universel. Le fait que nous rions de notre propre vérité d'être décalés presque par nature. Le "presque" faisant partie de cette manière de ripper.

En musique il y a un nom pour ça - qui dit la rupture du tempo. Les burlesques eux trouvent ça naturel. Souvent ils savent retomber sur leur pattes après des péripéties où les conventions sociales autant que les règles de la physique sont mises à mal; Ils inventent un monde et y invitent les autres. Comme le personnage de Good bye lenin fait pour sa mère. Alors qu'il s'agit du même monde.

Depuis quelques temps nous nous apercevons de nouveau qu'interpréter le monde c'est le transformer (le rêver au sens fort).

Enfin dans l'utilisation de la fomule marxienne il faut être plus équilibré. Disons que le réel et son interprétation sont deux lignes parallèles mais pas sans liaisons fortes.
Les mots : un plumage un ramage un fromage ?

Anne-Marie, 26 Mars 2011 - 16:08:03

Mon large bec !! Ciel ! salto arrière triple axel…patatras le nez dans le ruisseau….à l’aide à l’aide les enchanteurs… clic/clac..S/s …grand Serge et petit Serge…
S comme Schubert en boucle Winterreise on n’arrête pas le printemps
A défaut de plumage, ramage, dommages….Caravage

Anne-Marie, 26 Mars 2011 - 16:14:18

Oubliée la catastrophe ferroviaire

Alain, 27 Mars 2011 - 13:43:27
La notion musicale dont il est question plus haut :" la syncope"

a/A .

Michèle, 27 Mars 2011 - 17:35:46
Moi aussi, je vais faire dans le décalé
Je rebondis sur la question de Anne-Marie : pourquoi vie héroïque ? J'ai envie de dire que la réponse est dans les textes des chansons de Gainsbourg ainsi que dans la vision de Sfar. L'homme à la tête de chou, le petit garçon frondeur, le grand timide, l'amoureux transi se faisant passer pour un misogyne libidineux, a ouvert sa bouche, ouvert les vannes. Il a lutté à sa façon, outrancière.Il s'est cherché et a su imposer son talent et son être bizarre, c'est une forme d'héroïsme. Se construire et construire en cultivant la destruction et l'autodestruction. Aller jusqu'au bout, Sfar admire cela, et pense que Gainsbourg a fait preuve d'héroïsme ; j'en reste au fait que Sfar est un admirateur pas un biographe. Antinomie entre deux modes de vie, où est la bonne ? Voilà, la question que semble poser Sfar, à mon humble avis ; d'après mes souvenirs.

Michèle, 27 Mars 2011 - 17:49:37
Puisqu'on est dans la syncope, je ne ferai pas silence
Mouais, j'ai juste un clin d'oeil musical !
Je saute sur l'occasion qui m'est donnée par le loup qui nous parle de fromage et de ramage, se prenant pour un renard ( ou un corbeau?) pendant quelques secondes !
Oui Alain, il faut rêver le monde pour le transformer et il est temps d'affûter nos crayons, nourrir nos neurones, muscler nos gambettes et humidifier nos bouches pour entamer de longs débats : qu'allons nous faire ? D'abord dire non haut et fort et clamer que les ritournelles soporifiques ne font plus effet ; elles sont à modifier. Le discours actuel (si vieux pourtant) et la somnolence ambiante ne sont plus de mise. Le silence électoral d'aujourd'hui est peut-être le signe du Kairos... Le moment est favorable pour une "vie héroïque" : savoir ce que nous souhaitons et savoir l'obtenir avec autorité, douce fermeté. Le chemin nous est indiqué, les faits nous poussent.

Anne-Marie, 27 Mars 2011 - 21:53:35

Je saute la syncope pour revenir à la vie.. héroïque : Serge Gainsbourg serait un héros, un demi-dieu qui se confronte à son destin (mais oui!) à travers des rencontres et des actions spectaculaires ; ce récit épique serait écrit par les médias et largement commenté par le peuple....n'est-ce-pas?
A+

 
Michèle, 28 Mars 2011 - 16:21:02

Anne-Marie, ton commentaire m’a bien fait rire !
Je trouve très étrange à quel point les médias et le « peuple » s’emparent avidement de l’intime. Gainsbourg leur a donné en pâture. Il s’en est amusé et en a tiré une forme de gloire. Mais il en a abusé, se croyant plus fort. Il a quand même été dépassé, devenant sa propre caricature. Prenant les autres pour des pantins, il était leur pantin : la marionnette du film ?? Croyant se foutre des médias et des gens, il en était le jouet grotesque est pitoyable. Je n’ai pas aimé ce Gainsbourg-là. Gainsbourg se tordait le cou pour mieux se voir jouer et entendre ses rires sarcastiques (merci Brel pour le prêt de l’image). Gainsbourg s’est tordu le cou et a fait couac. Les médias et le public s’en sont repus de Gainsbourg et Gainsbarre mais il y avait matière, il y avait talent. Cette épopée, ce destin pouvait atteindre une forme d’universalité.
Aujourd’hui, les épopées sont médiocres, plates et vulgaires. Les célébrités dont on nous retrace la vie sont médiocres et vulgaires : mannequins, chanteurs et comédiens qui boivent, divorcent, se fiancent, se droguent, prennent ou perdent des kilos, font l’amour au bord de la mer, achètent une maison, adoptent des enfants comme ils adoptent un canard boiteux etc.. Tout cela est insignifiant, insipide mais engendre quand même des crises d'urticaire allergique. Ces célébrités sont des pantins de sucre et de coton qui ne se sont pas faites elles-mêmes, contrairement à Gainsbourg. Elles n’existent que par le biais de ceux qui les ont fabriquées. Elles sont des poupées de cire et de son....
Bouh !!! Qu’elle est méchante Michèle !!!! 






QUELQUES MESSAGES AVANT LE FILM 
Marie, 22 Mars 2011 - 20:41:12

Joli programme Alain. j'ai le souvenir que Gainsbourg comme Nougaro faisait partie du staf très VIP des soirées nantaises chez le sculpteur Voisin. rue de Chateaubriand...aujourd'hui, la galerie l'Atelier .. sans transition. ravie de venir..
" dans ta grange aux loups." biz . MARIE.

Alain, 22 Mars 2011 - 21:32:43

Mais qu'il ne pleuve pas sur Nantes
Encore que Barbara Gainsbourg (et Joann Sfar) aient quelques points communs

Marie, 22 Mars 2011 - 22:02:56

"Sous le soleil exactement; ". Je te chante la javanaise...

Michèle, 23 Mars 2011 - 07:42:55

Exister est une attitude, le savoir est vivre chaque seconde. Vivre c'est apprendre à mourir. Savoir qu'il n'y a ni amour ni amitié, savoir être seul c'est savoir exister.
en attente sous le volcan

Anne-Marie, 23 Mars 2011 - 08:03:10

Heure d'eau, la péniche au gravats
nous emporte vers le soir, nous n'avons,
comme elle, pas de hâte, un Pourquoi
mort se tient à la poupe.
Paul Celan

Anne-Marie, 23 Mars 2011 - 22:44:50

Oh j'entends la voix de Gainsbourg--le soleil au zénith--....
soleil levant soleil couchant,


Alain  25 Mars 2011 - 11:20:02
Vu le beau temps qu'il fait et le weekend pas terrible qui vient, personne ne vous en voudra si vous changez d'avis !!! Je suis quand même bien content de faire cette séance malgré le soleil


Alain, 24 Mars 2011 - 10:42:21
Chère Anne-Marie, j'ai préféré laisser intact et sans commentaire le poème de Paul Celan. Un moment.  Il résonne dans plusieurs directions. Le fait d'être inconsolable n'a pas qu'une face sombre et mélancolique. Là commence la voie maritime : entre le Charybde de la complaisance à la douleur et le Scylla du déni de celle-ci.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Aux armes et-cetera

Allons enfants,
un zeste de citron,

et l'enfant Serge...

Michèle Robert a dit…

J'ai aimé revoir l'extrait où l'enfant raconte sa vie future via une bande dessinée. Film dans le film.
J'ai trouvé cette séquence très émouvante et d'une grande douceur ; les soeurs qui veillent et s'émerveillent :)

La Sagesse de l'image a dit…

Il y a des séquences assez proche dans Le film de Bergman Fanny et Alexandre et dans celui de Tim Burton Sleepy Hollow autour de la lanterne magique pour les deux. Liée à l'univers du conte et aux ogres de du réel. De même qu'ici la séquence fait suite à celle de l'étoile jaune.

Dans Sleepy Hollow, il y a aussi le taumascope, le même dispositif que le flip flap auquel tu fais référence qui figure d'un côté l'oiseau libre et de l'autre la cage, et qui veut dire que fiction et vérité sont liées au travers de l'illusionnisme des apparences des phénomènes.
L'art a aussi tendance à se figurer lui-même cela fait partie de son dispositif.