Nos enfants nous accuserons
Réalisé par Jean-Paul Jaud 2008
Documentaire 1h45
Résumé
La courageuse initiative d'une municipalité du Gard, Barjac, qui décide d'introduire le bio dans la cantine scolaire du village. Le réalisateur brosse un portrait sans concession sur la tragédie environnementale qui guette la jeune génération : l'empoisonnement de nos campagnes par la chimie agricole (76 000 tonnes de pesticides déversées chaque année sur notre pays) et les dégâts occasionnés sur la santé publique. Un seul mot d'ordre : Ne pas seulement constater les ravages, mais trouver tout de suite les moyens d'agir, pour que, demain, nos enfants ne nous accusent pas.
Le choix du film est une proposition de Goulwen
qui en fera la présentation
qui en fera la présentation
Entretien avec le réalisateur ( Fémina)
Jean-Paul Jaud - La salle est captivée, elle réagit bien. Les associations sont ravies d’avoir un outil avec lequel travailler, et les particuliers trouvent que c’est un film qui leur donne enfin un espoir de changement.
Jean-Paul Jaud - A la télévision, on regarde mais on a parfois d’autre chose en tête, ce que l’on voit a moins d’impact que quand on va au cinéma, même si sur le moment ça peut nous donner un coup au foie. Alors que sur grand écran, les images s’ancrent en vous. Et je souhaitais que les gens s’imprègnent le mieux possible du message du film.
Jean-Paul Jaud - J’ai proposé mon film à France Télévision et ces derniers ne m’ont même pas répondu. Il faut dire que s’attaquer à une industrie aussi puissante que l’agro-alimentaire n’est pas chose aisée, car par la publicité, elles financent beaucoup les médias. Mais Canal + a tout de suite accepté.
Jean-Paul Jaud - Manger bio génère automatiquement d’autres attitudes, comme le respect des énergies, le tri des déchets… C’est un bon début pour redresser la barre. Aujourd’hui, le monde est tel que les pays du sud meurent car ils n’ont rien à manger, et les pays du nord meurent car ils mangent mal. En effet, en France, l’incidence du cancer a augmenté de 93% en 25 ans chez l’homme.
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