Le cameraman, Une
mise en abime du cinéma par lui-même, (d'une autre façon que "Dans la
maison" de françois Ozon mais pas moins drôle et inventive - et avec
autant de suspens).
réalisé par Edward Sedgwick et Buster Keaton
Réalisé en 1928, Le Caméraman témoigne à lui seul de
l’ampleur du talent de son auteur. Cinéaste légendaire, acteur célèbre pour son
visage impassible et gagman de génie, Buster Keaton dans ce film, qui fut son
dernier long métrage, amuse, émeut et bouleverse, et gagne définitivement son
statut de monstre sacré du cinéma burlesque.
On le connaît sous le qualificatif de « l’homme qui ne rit
jamais ». Mais Buster Keaton est pourtant bien plus que cela. Le Caméraman, qui
ressort aujourd’hui sur les écrans dans une version miraculeusement restaurée
alors qu’on le croyait perdu jusqu’en 1968, offre justement l’occasion de
redécouvrir l’un des joyaux de sa filmographie et de rappeler qu’il fut l’un
des grands génies du burlesque des années 1920. Le film, longtemps méconnu ou
laissé dans l’ombre du Mécano de la Générale (1926), est souvent considéré
comme son plus grand chef-d’œuvre. Le Caméraman surprend par la vivacité de son
humour, la fluidité de son écriture, la maîtrise de son scénario. Plus qu’une
bluette burlesque et poétique, le film est au final une habile métaphore de
l’histoire du cinéma elle-même. ....
Débat : comme il vous plaira
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