auteur-réalisateur :
Pierre-François Lebrun
image: Fabrice Richard
1999
52 mn
En présence du réalisateur.
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Un tournage en cours :
Cette projection est une introduction pour que Pierre-François Lebrun nous expose son tournage actuel sur l'île de Nantes.
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Il convie les usagers du restaurant social samedi 29 mai à participer à ce nouveau documentaire - à l'occasion de la fête du "printemps des voisins" du restaurant (place Francois II - un petit rond point à côté de l'école d'achitecture sur l'île de Nantes).
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Yvon Bézié de l'association "les transbordés" (et membre de La Sagesse de l'image) sera présent pour nous parler du projet de reconstruire le pont transbordeur qui reliait jadis l'île au quai de la fosse.
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Le plan de tournage de "Nantes mémoire d'escale"
(avec des commentaires intéressants):
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images du tournage:
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intention du film :
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Des humbles dockers aux opulents négociants, tous ces hommes constituent l'émouvante mémoire du port de Nantes. Ce film se structurera autour du passage entre la vie et la mémoire, à travers les témoignages de ceux qui ont vécu les heures fastes du port et ceux qui sont, aujourd'hui, les derniers témoins de la fin d'un monde.
Il s'agit de retrouver au coeur de Nantes et de son port la géographie événementielle mais aussi émotionnelle qui va progressivement tisser la trame du film. Cette démarche particulière se base sur le fait qu'aujourd'hui, le port de Nantes existe bien au-delà de sa seule réalité géographique et matérielle. Au contraire même, depuis la disparition progressive d'une bonne partie de ses infrastructures tangibles, c'est sa dimension "mythique", affective qui prévaut.
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Se limiter à une approche purement concrète reviendrait à faire l'impasse sur tout un pan du patrimoine et de l'imaginaire collectif nantais sur lequel une grande partie de la personnalité de la ville s'est bâtie.
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Il me faudra donc chercher à dégager au cours de mon trajet, dans les lieux mêmes, face aux personnages, les emblèmes, les symboles, les sites capitaux, les traces, les marques, permettant de découvrir l'intimité de ce monde mi-réel, mi-imaginaire que constitue le port de Nantes. Pour résumer, je qualifierai ma démarche en parlant de "parcours associatif". Un trajet spatial et temporel qui sera dicté par des associations, des confrontations entre les figures, personnes, lieux, mots. Ce "paysage multiple" ainsi dessiné par les lignes du trajet emprunté par la caméra devra, au-delà de la simple histoire du port, révéler son âme profonde.
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