vendredi 25 juin Un-singe-en-hiver


Réalisé par Henri Verneuil 1962

Avec Jean-Paul Belmondo, Jean Gabin

Comédie dramatique
Durée : 01h45min

Résumé :
L'hôtelier d'une petite station balnéaire de Normandie a juré à sa femme de ne plus toucher à un verre d'alcool. C'était sans compter avec l'arrivée de Fouquet ...
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Premier long métrage
Un singe en hiver vient deux ans après le sketch "L'adultère" qu'Henri Verneuil et Jean-Paul Belmondo tournèrent ensemble pour La Française et l'amour. Ils réitèreront six fois l'expérience dans Cent mille dollars au soleil (1963), Week end à Zuydcoote (1964), Le Casse (1971), Peur sur la ville (1975), Le Corps de mon ennemi (1976) et Les Morfalous (1984).

La rencontre de deux générations
Un Singe en Hiver marque la rencontre de deux génération d'acteurs : la star d'avant-guerre Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo, révélé trois ans plus tôt dans A bout de souffle de Jean-Luc Godard. Leur entente fut parfaite durant le tournage, Jean Gabin disant au "môme" qu'il lui rappelait ses vingt ans. Ils avaient entre autres points communs celui d'aimer le sport, leur arrivant par exemple de jouer ensemble au football. Jean Gabin s'improvisa également organisateur de courses cyclistes où concourèrent Jean-Paul Belmondo ainsi que Costa-Gavras et Claude Pinoteau, les assistants réalisateurs d'Henri Verneuil.

Toréador prends garde...
Jean-Paul Belmondo et Antoine Blondin, auteur du roman Un singe en hiver, s'étaient connus dans les cafés de la Rive Gauche à l'époque où l'acteur faisait du théâtre. Comme Gabriel dans son livre, le romancier s'était livré dans une rue de Paris à une corrida avec des voitures. Jean-Paul Belmondo qui avait assisté à la scène s'en inspira plus tard lorsqu'il tourna le film.

L'abus d'alcool est déconseillé

Un singe en hiver eut fort à faire avec la commission de censure qui voyait dans le film une apologie de l'alcool. Outre les scènes dans lesquelles Jean Gabin et Jean-Paul Belmondo apparaissaient ivres, le Ministère de la Santé s'offusqua de la trop bonne visibilité des marques d'apéritifs à l'écran. Henri Verneuil avait essuyé un premier refus de la Metro-Goldwyn-Mayer France de financer le film car elle aussi n'avait vu dans le projet qu'une simple histoire d'ivrognes. La MGM et la censure cédèrent finalement.

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