"Prévert, le cinéma et la chanson"
Une séance animée par Serge Urso et Alain Arnaud
Pour la partie cinéma :
- L' activité de scénariste et de dialoguiste de Jacques Prévert illustrée par des extraits de films.
- Son activité de plasticien et ses collages surréalistes - que l'on retrouve dans ses "inventaires" et dont Paul Grimault s'est inspiré dans "le roi est l'oiseau".
- la dimension sociale et politique de son approche, à travers des extraits de films qui mettent en scène le peuple avec des chansons composées par lui (voir plus bas *).
Pour la partie chanson:
Serge Urso est un spécialiste de la chanson française, il nous propose un parcours de la vie et des textes de Prévert dans la chanson française (Serge a crée un musée de la chanson française).
* Une séance raccord avec la pièce de théâtre, proposée le soir (entrée libre): "Prévert en Octobre": par L'écarquillé théâtre au Conservatoire sur l'île de Nantes vendredi à 20H30 et l'inauguration de la manifestation "L'île était une fois" au même endroit à partir de 18h
Programme ICI.
Les commentaires avant la séance :
Martine
: Une
sortie pour l'inauguration par un habitué des 1ères. "L'ile
était une fois" mérite-t-il ce détour gustatif ? OUI MAIS pas
seulement ; ta
présentation illustre bien le climat particulier de ce festival,
ouvert vers le
plus grand nombre, en passant par le particulier des habitants
du quartier.
Ce festival prend la suite des Pontofolies, pris en charge
entièrement par les habitants des Ponts quartier les + anciens
de Nantes. Ce
serait bien d'en garder l'esprit qui animait les habitants du
quartier.
Dominique
: je trouve cette
séance sur Prévert, le
cinéma et la chanson, très intéressante../..
Yvonne
: Merci
Alain. Pour avoir participé à l'une de tes prestations (Kurosawa
et Pialat).. Je
reconnais tes bons choix. A bientôt. Yvonne
Odile
: J'ai eu
l'occasion de rencontrer Prévert plusieurs
fois dans les année 70, j'ai beaucoup d'ouvrages le concernant
et je serai
ravie de me replonger dans l'ambiance. Odile
Alain
: En chair
et en os mais où ? !! D'autant plus bienvenue à notre séance
Odile
: A Paris, j'avais
un ami écrivain, très lié
à Jacques et nous avons plusieurs fois déjeuné ensemble !
Michèle
: je pense à Omonville la petite dans la Hague. Un bien
bel
endroit de bord de mer, sous le vent et la bruine, où Prévert a
fini ses jours
et où il a sa tombe. Discret et pas bégueule qu'ils disaient de
lui les gens de
là-bas qui sont assez taiseux. Bonne
séance à vous, bande de veinards, Alain vous gâte !
Martine
: Alain ET "l'Ile était une fois", nous
gâtent. Bisous, Michèle, on pensera à toi.
Commentaires après la séance
Odile : Merci beaucoup Alain, d'avoir proposé cette rencontre très intéressante autour de Prévert, j'ai vraiment apprécié. Amicalement. Odile
Martine : L'univers de Prévert, rendu vivant par les récits de Serge, les séquences de film si bien choisies par Alain, des acteurs et des chansons retrouvés - pour moi - avec nostalgie. Oui vraiment, Prévert incarne bien notre vie de quartier, nos rencontres rue Pierre Landais, et la vie qui va avec ou sans le chant des oiseaux.
Alain : "il faudrait essayer d'être heureux pour donner l'exemple". Le goût du jeu de Prévert. De mots mais pas seulement. J'ai découvert Prévert sous des aspects totalement ignorés.
La pièce de théâtre de 20H30 "Prévert en Octobre" qui a suivi notre exposé où il devait y avoir 7 à 8 personnes du restaurant social prouve de l'intérêt. M'émeut le fait que mon père aimait Prévert - je comprends a postériori pourquoi : Pour son originalité. Paradoxalement il n'a pas voulu se distinguer. Mais affirmer son appartenance commune. Où le commun n'est pas le contraire de la singularité, au contraire. ?!! Un libertaire nous dit Christian, sans doute.
Martine : Je recherche le sens de libertaire ... cet aspect - pour moi - ne colle pas à Prévert. Quid?
Alain: J'ai lu en diagonale l'article "libertaire", très long mais très complet, de Wikipédia. Il corrobore que Prévert peut être rangé dans cette catégorie. Ne serait-ce que pour son refus très radical et sans cesse réitéré de n'être justement rangé dans aucune. Pas même celle de poète. Donc vivant le gars !!! ce qui a porté vie une fois porte vie d'autre fois. Ce que nous avons tenté de montrer hier.
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